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Se faire désorganiser son organisation !


Deuxième semaine de ma nouvelle vie, avec les bons conseils que j’ai écrits la semaine dernière, je ne pouvais pas me tromper. Tout allait bien se passer… Sauf que  dans la nuit de samedi à dimanche, mon plus jeune a fait plus de quarante degrés de fièvre. Oups ! Nuit pourrie, journée à bichonner. Lundi, je donnais mon premier cours de yoga en entreprise à la fin de ma journée. J’avais des achats à faire, une préparation de cours et autres activités de sollicitation. L’agenda tout bien « organisé » a pris le bord… Trop de température pour envoyer mon petit amour à la garderie, de plus, je ne pouvais pas aller à la clinique ce jour-là, il ne faisait pas de fièvre depuis suffisamment longtemps. J’ai donc donné mon cours plus tendue et moins prête que je ne l’aurais voulu, mais tout s’est bien déroulé et je serai plus zen la semaine prochaine, c’est tout… Mardi, clinique et « dorlotage » qui continue… la sollicitation qui fout le camp encore une fois.

ET SI TOUT ÉTAIT OK !!!

Non, je n’ai pas pu me lancer dans la sollicitation comme je le voulais, je ne peux pas vous écrire un texte sur l’organisation de son espace, comment faire de l’ordre… Je ne l’ai pas mis en pratique. Par contre, j’ai eu du temps pour aimer mon bébé malade qui ne demandait qu’à se faire bercer et cajoler… à jouer aussi, car avec du sirop, la fièvre tombait et son énergie de gamin enjoué revenait, du plaisir à se courir dans la maison, à danser en tapant dans les mains et à se voler des bisous. Je me suis aussi offert le luxe de le bercer pendant sa sieste, un de mes plaisirs coupables, je vous l’avoue.

J’ai dû fortement mettre en pratique, le point #9 énoncé la semaine dernière : s’adapter aux imprévus. Ce que je considère aussi comme le lâcher prise, j’aurais pu perdre ma bonne humeur à m’angoisser avec tout ce que je ne faisais pas. J’ai cependant décidé de profiter de ce que la vie m’offrait, du temps avec mon petit amour. Lorsqu’on s’accroche trop à notre « organisation », on peut facilement se rendre malheureux, juste parce que les choses ne se déroulent pas comme nous l’avions prévu. Il faut lâcher prise sur les choses dont nous n’avons pas le contrôle : la maladie, la météo, l’attitude des autres, un accident de la route… Même si j’avais préféré que mon petit ne soit pas malade, pour lui… et pour moi, je n’avais aucun contrôle là-dessus. J’ai donc opté pour en profiter au lieu de rager et d’angoisser pendant deux jours.

J’ai choisi d’être dans « l’ici et maintenant » avec mon fils, et non pas dans ce que j’avais planifié hier ou dans ce que je ferais demain pour me rattraper… non, je prenais soin d’une des personnes que j’aime le plus au monde et ça me rendait heureuse… Douze mois pour le bonheur, c’est aussi ça !!

Voilà mon message pour cette semaine : Acceptons ce que nous ne pouvons pas changer (la petite maladie de mon garçon) et changeons ce qui peut l’être, c’est-à-dire, notre attitude face à l’événement.

Accepter un événement comme celui de la semaine dernière (oui moi aussi : Je suis Charlie), c’est beaucoup plus difficile. Plus les gens sont près de l’événement, plus le lâcher prise et l’acceptation semblent impossibles ou difficiles. Pourtant, c’est la seule façon de l’accepter et de le comprendre ou le voir. On ne doit pas se demander pourquoi,  mais bien : Que devons-nous apprendre de cette tragédie? Je n’en parlerai pas plus, c’est un événement trop triste, trop sensible et je ne voudrais pas heurter personne. Tout ce que je souhaite c’est que notre apprentissage ne soit pas seulement à court terme, mais à long terme. Accepter ce qui est, c’est d’évoluer au rythme d’une situation appelé la compassion.

C’est dans de petites pratiques hebdomadaires, même quotidiennes comme la mienne de cette semaine, que l’on apprend à se préparer aux plus grands événements que la vie nous réserve. En pratiquant le lâcher prise au quotidien et en apprenant à être dans le moment présent, et non pas dans le « j’aurais voulu » ou dans les « ça aurait dû » qu’on se prépare aux plus grandes épreuves de la vie.

Je vous souhaite la paix intérieure et le bonheur du moment présent.

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