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S’aimer suffisamment pour persévérer !

S’aimer suffisamment pour persévérer !

Depuis mon changement de vie, je suis heureuse, j’aime ma vie, j’aime ce que je fais, j’ai hâte au lundi et mes journées ne sont jamais assez longues. Je suis passionnée par tous les apprentissages que je fais, créer sa vie de rêve est assez passionnant, je dois l’avouer. Cependant, ce n’est pas par ce qu’on nage en plein bonheur que tout est parfait. Qu’il n’y a pas de stresse, de doute, de peurs qui remontent … des remises en question ? Non, pas encore !!

Au départ, j’ai douté de mes compétences, de ma capacité à donner de bons cours, maintenant ça va. Bien entendue je vais continuer de m’améliorer, je poursuis ma formation d’enseignante et je vais faire une spécialisation pour les ainés au printemps et je vais toujours faire des formations pour devenir meilleur. Mais on doute, j’ai une ligne de départ, les entreprises et les ainés, percer le marché est difficile, plus que je ne le croyais. Parfois, je doute et je me demande si je ne devrais pas modifier mes recherches, travailler pour d’autres écoles… Non, ce n’était pas ce qui me motivait au départ, je ne dois pas abandonner. Je dois continuer de solliciter d’offrir mes services. Ce n’est pas tous les jours faciles, de se faire dire: «on va présenter ça en comité et on vous rappelle.»J’essaie au moins de pouvoir les rappeler moi-même, mais c’est long, en tout cas pour moi deux, trois semaines c’est long.

Douter, car les gens nous regardent avec méfiance, il se demande qui on est, d’où on sort. Sourire, serrer la main avec confiance, savoir que la personne n’a aucun intérêt et dire merci, bonne journée, pensez-y, donnez-moi des nouvelles… Pire, se faire dire : « ouin c’est un peu cher pour nos résidents. »

S’aimer suffisamment pour garder confiance, savoir qui l’on est et ce que l’on veut. Conserver sa ligne directrice, car c’est elle qui nous garantit notre vie de rêve ! Mais avoir sa vie de rêve c’est exigeant, sa demande de la volonté et de la détermination. Il ne faut pas lâcher parce qu’on doute ou qu’on a peur. Les semaines passent et les contrats ne sont pas aussi nombreux que je l’aurais voulu… qu’elle est ma réaction ?

La semaine dernière, j’ai dû accorder du temps à mes enfants, il fallait faire la chambre «de grand» du plus jeune. En janvier je vous ai parlé d’organisation, cette chambre était mon projet de février, en mars; la cuisine ! (à suivre). Vendredi, la garderie était fermée et le plus vieux était en pédagogique, j’ai donc passé du bon temps avec eux… S’aimer c’est s’offrir du temps pour faire descendre le stress, profiter et donner à ceux qu’on aime. Oui, ça fait partie des avantages de ma vie de rêve actuelle, je fais mon horaire !

Qu’est-ce que je fais cette semaine ? Je me suis bottée les fesses, et je retourne faire de la sollicitation en personne, je demande de l’aide sur les réseaux sociaux, je relance les personnes dont j’attends des réponses. Ma devise, ne jamais lâcher tant que je n’obtiens pas un « NON-MERCI ! »

S’aimer, c’est croire en soi, avoir confiance, être convaincu que ce que l’on fait apporte du bien-être aux gens et améliore leur vie. S’aimer, c’est douter, être tendue ou stressé, mais s’en servir pour se motiver… une vie sans doute et sans stress n’existe pas et je crois que c’est bien mieux ainsi, comment pourrions-nous évoluer sans ça. Oui, en yoga, on essaie de relativiser, de prendre du recul, de se mettre dans la peau de l’autre, mais nous sommes aussi dans l’action, tout ça sert à nous rapprocher de qui nous sommes vraiment.

En ce mois de l’amour, je continue de persévérer sur la route de ma vie de rêve, je rencontre le doute, le stress, l’angoisse même, mais je rencontre aussi la passion, la confiance, la fierté, le dépassement de soi… Aimez-vous, soyez vous-même, donnez-vous le droit à la passion !!

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